Parcours
Après un diplôme d’ingénieur, Henri Bornstein suit des études musicales et théâtrales. Il fonde en 1985 la compagnie Nelson Dumont avec laquelle il met en scène une quinzaine de spectacles dont Catch d’après Mythologies de Roland Barthes, Richard III de Shakespeare, Le Cimetière des fous d’après le roman de Dan Franck, Le Torero de salon d’après Camilo José Cela (Théâtre National de Toulouse et Théâtre de la Tempête Paris), Chicken de Grégory Motton (création en France au Théâtre du Chaudron Paris), Toujours l’orage d’Enzo Cormann (Théâtre Garonne Toulouse, Théâtre de la Tempête Paris), Brien le fainéant de Grégory Motton, Alphonse de Wajdi Mouawad (Théâtre National de Toulouse).
Formateur de musiciens intervenants à l’Université de Toulouse II – le Mirail jusqu’en 1990, Henri enseigne l’art dramatique au Conservatoire National de Région de Toulouse de 1984 à 1997. Depuis 2002, il est le directeur artistique de La Manufacture des sons, un projet d’éducation artistique et de sensibilisation au théâtre musical. De 2009 à 2014, il mène avec sa compagnie Faire tomber les murs; un projet qui implique les habitants du Mirail, à Toulouse, dans l’écriture et les représentations de spectacles, dont seront tirés deux ouvrages aux éditions Erès : Faire tomber les murs, une expérience de théâtre au coeur de la cité (2012), et Ailleurs, le théâtre dans la cité questionne l’exil (2013). En 2010, paraît dans la collection Théâtrales Jeunesse son premier texte de théâtre jeune public, Mersa Alam,. Il est suivi en 2011 de Frère et soeur, de Moi, Arcan en 2015 (prix de littérature dramatique des collégiens Collidram 2016) et de Je m’appelle Aimée : variations en 2017.
Entre temps, il écrit deux pièces courtes pour adolescents, Une histoire de Sylvain et Défense d’entrer.