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Mikaël Balmont
Spotlight
Un soir, Jérôme entre dans les coulisses du cabaret Le Spotlight pour rencontrer la drag-queen Stella Mazone, dont il vient de voir le spectacle. Une amitié s’ensuit, alors qu’à travers le temps se joue une histoire d’amour entre Alexandre, alter ego de Stella, et Valentin. Tous ces destins liés réveillent les fantômes du passé mais aussi du présent. Que choisit-on de dire de nous ou de montrer quand les lumières s’allument sur la scène ? Une histoire presque ordinaire pour questionner notre tolérance. Un drame onirique pour parler d’amour.
C’est l’histoire de Leïla et de Bogi, qui s’aiment depuis toujours. C’est l’histoire de Douchenkha et des enfants qui grandissent toujours trop vite. C’est l’histoire de Vlada, qui voulait juste parler avec les oiseaux. C’est l’histoire d’un gamin qu’on envoie au front commettre les pires horreurs et qui ne deviendra jamais un homme. C’est l’histoire de tous les autres, et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Une guerre absurde, comme toutes les guerres.
Éditions L’Harmattan, collection En scène, avril 2024
Tout commence par un couple qui tente de réunir les belles-familles autour d’un repas afin qu’elles se rencontrent pour la première fois, malgré les réticences ou la désapprobation des uns et des autres. Débute alors pour ce couple un parcours – du repas initial jusqu’au mariage – qui pourrait le mener à sa véritable émancipation.
Editions les Cygnes, mai 2024
Sarah Hassenforder
Pépite
Dans Pépite se rencontrent deux jeunes femmes qui deviennent colocataires : se déploient leurs questionnements, leur relation et leurs colères. Face à une société contemporaine que l’on pourrait qualifier de dystopique, Rina et Saskia éprouvent le quotidien dans ce qu’il a de plus trivial mais aussi de plus précieux. Leur amitié et leur amour sont des remparts face à la brutalité du monde et à l’angoisse permanente générée par ce dernier. Dans ce huis clos temporaire, les deux personnages cherchent à creuser une place qui leur sera vivable. C’est de jeunesse indignée dont il est question à une époque marquée par la violence et l’envie de construire un autre monde que tant espèrent.
6 sketches pour plonger au cœur de Mystères, complots et arnaques… en tous genres.
Un couple qui cache bien son jeu, un casting franchement inquiétant, mais aussi des histoires de revenants, de crimes à élucider ou d’arnaques bien ficelées portées par des personnages hauts en couleurs… tout un cocktail d’ingrédients explosifs pour rire et se creuser les méninges !
Des pièces à 3, 4, 6 et jusqu’à 10 comédiens, pour jeunes ou adultes, à jouer dans l’ordre ou dans le désordre !
Mon amie Madeleine m’a demandé d’écrire son histoire. Elle m’a téléphoné et m’a lancé, de but en blanc, qu’elle allait me raconter quelque chose et que j’allais en faire un livre… » Qu’était-il donc arrivé à Madeleine Démétrius, la Mulâtresse, « fille de médecin, médecin elle-même, bien mariée, légitime », qui méritât que l’on en fasse un livre ? Pour la narratrice, Martiniquaise à l’enfance pauvre venue s’exiler à Paris, mère célibataire vivant de chick lit, ces retrouvailles sont surtout l’occasion de démêler les fils d’une amitié brisée et d’exhumer de douloureuses questions enfouies.
Abymes et surgissements, Généalogie du merveilleux suivie de L’Ecriture du merveilleux dans le théâtre jeunesse
Le théâtre jeunesse fait la part belle au merveilleux même si, aux yeux des artistes, celui-ci a pu être perçu historiquement comme une facilité dramaturgique et stylistique déclinant une esthétique de la niaiserie. Pour essayer de maîtriser une catégorie littéraire polysémique, cet ouvrage revisite, dans une première partie, la généalogie de la notion de merveilleux à partir d’Aristote puis, au fil de l’histoire du théâtre, en le confrontant aux différentes notions avec lesquelles il a pu être confondu, comme le fabuleux ou le fantastique. Dans une seconde partie consacrée aux auteurs et autrices jeunesse contemporains, le merveilleux, même miné par le réel, réapparaît sous des formes nouvelles, parfois fragiles mais toujours nécessaires, jusqu’à devenir une notion cosmique propre, dans un univers de simulations, à faire rêver consciemment et à éblouir les artistes et les spectateurs.
L’ouvrage démontre que le merveilleux, toujours décrié au fil des siècles ou suspect de mercantilisme, peut sans cesse être revivifié par la création et l’exploration de nouvelles fictions. À terme, le merveilleux est réhabilité comme une notion anthropologique, voire une capacité a priori du cerveau humain à théâtraliser le réel et la réalité. À cette question, « est-il possible de congédier le merveilleux ? », l’ouvrage répond par la négative en exhaussant sa théâtralité à la taille d’une nécessité vitale.
Un homme seul, en prison, la nuit qui précède sa sortie. Devant lui, les courriers reçus et jamais lus, qu’on vient de lui remettre. Après quatorze années de réclusion criminelle pour des faits commis dans sa minorité, il se met à écrire, comme il l’avait fait la veille de sa condamnation. Dans sa cellule, avec une table et une chaise, un théâtre de l’intime reprend vie, un corps traversé de mots et de mondes, une polyphonie où l’être qui se cherche se débat avec rage pour atteindre le jour.
Éditionsde l’Harmattan (Coll. En Scène), avril 2024
86 400 secondes, c’est le temps d’une journée. C’est le temps d’un souffle, celui d’un embrasement, d’un amour et d’un désir naissants. Arthur et Norah se plaisent, et pourtant, les deux adolescents ne sont pas sur la même longueur d’onde : alors que Norah consulte frénétiquement forums en ligne et sites pornographiques, Arthur, qui n’est pas pressé de « le faire », préfère lui écrire des poèmes. Chacun devra apprendre à écouter l’autre afin qu’ensemble ils avancent au même rythme.
Afin d’écourter la grève du sexe qu’elle fait pour que Pierre renonce à la guerre de rue à Paris en Mai-68, Lizzy met à nu un ressort inavouable de la révolution et le rend fou de désir en se montrant nue elle-même sous divers prétextes farfelus.
Amie d’enfance raconte une amitié d’adolescence interrompue soudainement par un interdit paternel. L’une habite dans un château au milieu des bois, l’autre dans un lotissement. 37 ans plus tard, les deux anciennes amies se retrouvent sur les lieux de leur enfance dans une promenade le long d’une rivière à l’invitation d’une amie commune. Mais quelque chose manque, continue de manquer. Ce texte est aussi l’occasion d’un regard porté sur les années 80, dans un village, en Sologne et la figure du père.
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WILLERVAL
Fous de rage
Après leur séparation, le narrateur vit loin de son ex, Laurence, et de leurs ados, Aurore et Théo, tous trois restés à Compiègne. Ils refusent désormais tout contact avec lui. Théo se tue accidentellement et il est enterré sans qu’on prévienne son père. Quand ce dernier l’apprend, il se sent méprisé et abandonné. Il remonte dans l’Oise à la recherche désespérée d’une réparation à l’outrage subi. Mais ses tentatives échouent tandis que des morts tombent autour de lui. Les gendarmes Victor Ducasse et Violette Dessaux, en pleine idylle, et qui le connaissent déjà, le suspectent aussitôt. Compiègne en automne, c’est aussi la forêt où les cerfs en rut s’affrontent et où des femmes s’égarent, tandis que sa grand-mère, en quête elle aussi de vengeance, ajoute quelques pincées de mauvais sorts à l’ambiance psychotique et contribue à égarer les gendarmes. À travers ce récit où le lecteur se retrouve sous tension en permanence, l’auteur nous emmène là où la raison vacille, illustrant à sa manière le désespoir ceux qui ont perdu leurs enfants.
Mounia, Joëlle, Marie et Francis ont un point commun : leurs enfants, de jeunes adultes, sont partis ensemble, en 2014, pour la Syrie, rejoindre Daech. Comment vivre avec ce choix terrible fait par leurs enfants, comment rester des parents, garder le lien, cultiver l’amour ? Est-ce possible ?
C’est l’été. Amina, Lili et Mylène, les meilleures amies du monde, se retrouvent chaque après-midi. Un jour, un garçon, Alfred, fait irruption par hasard sur leur territoire. Chacune réagit à sa manière et ça se passe mal. Il est vite éjecté de « leur » coin de terre ! Alfred, déçu, retourne à sa solitude. Pourtant, peu de temps après, il croise Amina. Ils font mieux connaissance et décident de se revoir. Sans en parler toutefois à Lili qui semble si jalouse.
Processus créateur : PROCESSUS CRÉATEUR ET VOIES NÉGATIVES
Ce premier numéro de la Série Processus créateurs fondée par Lydie Parisse interroge, dans une perspective transdisciplinaire et dans le cadre de la recherche-création, le regard que nous portons sur les arts, la littérature, le théâtre. Certaines se nourrissent à un champ philosophique oublié, voire invisibilisé : celui de la voie négative, qui agit de manière déterminante dans les grands courants esthétiques à travers la lecture des œuvres des mystiques, et nous invite à reconsidérer les écrivain-e-s et les artistes que nous croyons connaître. Il réunit des études sur Beckett, Novarina, Lagarce, Jon Fosse, Grotowski, Toussaint, Sebald, Jelinek, DeLillo, Jung, Wittgenstein, et bien d’autres écrivain.e.s, dramaturges et artistes. Il conjugue plusieurs approches : l’histoire des idées et des courants esthétiques, la question philosophique des limites du langage, la phénoménologie de l’acte créatif, la pédagogie en recherche-création.
Éditions Classiques Garnier/ Lettres Modernes Minard, mars 2024
Sur une place déserte, dans la cité du Belvédère, la canicule rend le bitume collant. Nil, 10 ans, s’en fiche. Elle attend, fébrile, les résultats d’un concours qui pourrait lui apporter la reconnaissance tant désirée. À ses côtés, son ami Griotte, 9 ans, rêve et observe les nuages trop rares dans le ciel désespérément bleu, il espère le retour des hirondelles, absentes. Sur cette place, se tient cette serre en verre fumé que l’on dit abriter le dernier arbre du quartier… Quand Ursula, 10 ans, surgit par un jour caniculaire de la serre, pourtant fermée à clef, elle bousculera les évidences, révolutionnera leur vision du monde et les accompagnera dans une quête qui les aidera à renouer avec le vivant et prêter attention aux voix qui le composent.
OUVRAGE COLLECTIF (Ève-Marie Bouché, Natalie Rafal, Manon Gineste, Dominique Pompougnac, Rafaëlle Jolivet, Lise Martin, Mona El Yafi, Dominique Chryssoulis)
DEBOUT
Premier ouvrage de La Kopé – Théâtre, nouvelle maison d’édition associative et collégiale. Équipe éditoriale : Dominique Pompougnac, Dominique Chryssoulis, Lise Martin
Édition : La Kopé Théâtre, avril 2024
MICHÈLE SIGAL
LE SAUT DE L’ANGE
Une actrice balaie le plateau d’un théâtre en imaginant son prochain spectacle. Sa rêverie libère les fantômes endormis sous la poussière. Ces « visitations » incarnées donnent lieu à autant de scènes dans lesquelles elle lutte, non sans une certaine jubilation, pour rester au centre du jeu alors même que chacun de ses visiteurs cherche à l’en évincer. C’est avec les moyens propres au théâtre que cette pièce questionne la place et le rôle des figures féminines dans le théâtre contemporain, à travers une série de métamorphoses qui sont autant de mises en lumière du regard porté sur les actrices, en particulier les actrices vieillissantes.
Le chat Bebert et ses amis le hamster, le lapin nain, les poissons rouges, les inséparables et le chien Ursule nous invitent dans leur quête d’indépendance. Chacun d’eux rêves de vastes horizons et d’aventures au grand air. Comment réaliser un tel souhait ? Un événement surprenant et inattendu va les guider sur le chemin de la liberté et bouleverser leur existence. À l’air libre, un récit, une réflexion sur notre cohabitation avec nos animaux dits de compagnie. Ils prennent enfin la parole et témoignent. Il était temps !
Les rapports que le théâtre entretient avec le présent sont complexes. Face à Vitez, qui assurait rendre compte du présent lorsqu’il montait des classiques, Vinaver défendait un théâtre de l’aujourd’hui, pour reprendre le titre-manifeste de sa première pièce (Aujourd’hui ou les Coréens). Un théâtre sans « détour » est-il pour autant possible ? Jean-Pierre Sarrazac voit dans les stratégies multiples que cette notion met en jeu une nécessité pour échapper à l’illusion d’une immédiateté qui serait le propre de la performance lorsque celle-ci prétend accomplir un pur geste de présentation, et non de représentation. Mais ce geste est-il jamais pur ? Reste que le « présentisme », pour citer François Hartog, ou encore ce que Jérôme Baschet appelle « la tyrannie du présent », guette aujourd’hui le théâtre, à l’image du monde dans lequel nous vivons. Sa critique est sans doute tout autant nécessaire que l’est la prise en compte pleine et entière du présent, au-delà de la tautologie selon laquelle le théâtre est un acte au présent. C’est à quoi s’attache ce livre, par des entrées multiples dans la question du présent, considérée dans sa dimension poétique et politique.
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THAïs cousigné
LE PRIX DE LA VÉRITÉ
C’est le grand jour ! Celui où un texte prend vie sur scène grâce à la magie du théâtre. C’est le stress et l’euphorie en même temps sur scène, dans la salle, comme dans les coulisses et les loges. Succès semble-t-il garanti ! Il paraît que du beau monde s’est déplacé pour l’occasion… Cependant, moins d’une heure avant le lever de rideau, rien ne va se passer comme prévu : un directeur de théâtre naïf, une vieille dame qui cherche son chat, un producteur et metteur en scène célèbre et ses maîtresses en veux-tu en voilà, une femme enceinte qui vient dénoncer un plagiat… Mais où donc se trouve la vérité ?
Ce roman, situé dans les années 1970-1980, raconte les souvenirs d’une jeune fille italienne de Bologne, indomptable et anticonformiste, depuis son adolescence jusqu’à son départ précipité à Paris. Son histoire personnelle, ses rébellions familiales, son désir d’émancipation sont étroitement mêlés à l’histoire politique de l’Italie : contestations, mode de vie alternatif, attentats terroristes, luttes féministes, années de plomb. Un récit d’une grande force, juste, actuel, avec des traits d’humour et une ligne rebelle, porté par une écriture tout à la fois concise et complexe, claire et fluide. « Être née était ma faute primordiale, ne pas suivre les conseils de ma mère un affront, mettre une mini-jupe une provocation. Socialement indigne. Ma frénésie d’indépendance m’empêchait d’adhérer à la norme.»
Ce volume réunit les textes des quatre lauréats de la troisième édition du prix Prémices, décerné le 5 février 2024 à la Cave Poésie à Toulouse. Les lauréats sont Charlie Plès, Camille Michel, Brigitte Léveillé, Sylvie Anahory. Le prix Prémices, fondé par Lydie Parisse, est un prix d’écriture dramatique annuel qui fait aussi la part belle à la poésie orale, et récompense les textes d’étudiantes et d’étudiants inscrits en licence, en master et en doctorat en France et à l’étranger, et dont la perspective est essentiellement en recherche-création. Les textes sont publiés dans le cadre de la série Tangentes, à l’intérieur de la collection Théâtre des éditions Domens. La série Tangentes est consacrée aux écritures croisées entre théâtre et écritures de l’oralité, qui ne correspondent pas nécessairement à l’idéal de la « pièce bien faite », mais qui, sans être absconses, incluent des recherches à la croisée des langages. Poèmes dramatiques, poésie orale, textes de théâtre qui s’inscrivent dans une recherche résolument exploratoire, affirmant une langue, un univers et une démarche singuliers, plaçant le texte au centre, dans une langue porteuse de théâtralité.
Ce premier numéro de la Série Processus créateurs fondée par Lydie Parisse interroge, dans une perspective transdisciplinaire et dans le cadre de la recherche-création, le regard que nous portons sur les arts, la littérature, le théâtre. Certaines se nourrissent à un champ philosophique oublié, voire invisibilisé : celui de la voie négative, qui agit de manière déterminante dans les grands courants esthétiques à travers la lecture des œuvres des mystiques, et nous invite à reconsidérer les écrivain-e-s et les artistes que nous croyons connaître. Il réunit des études sur Beckett, Novarina, Lagarce, Jon Fosse, Grotowski, Toussaint, Sebald, Jelinek, DeLillo, Jung, Wittgenstein, et bien d’autres écrivain.e.s, dramaturges et artistes. Il conjugue plusieurs approches : l’histoire des idées et des courants esthétiques, la question philosophique des limites du langage, la phénoménologie de l’acte créatif, la pédagogie en recherche-création.
Éditions Classiques Garnier/ Lettres Modernes Minard, mars 2024
Claire propose à Paul, un célèbre créateur de parfum, une mission presque impossible : permettre à son fils Darius de voyager alors qu’il est totalement immobilisé. Leur secret pour y parvenir est cette chose frêle, vivace, immatérielle comme l’écrivait Marcel Proust : le parfum.
« Ce voyage parfumé est bouleversant de beauté… le texte est extrêmement beau… écriture ciselée… «
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DAVID RUELLAN
MILLE EXCUSES
Parmi les ustensiles de la rhétorique, l’excuse est loin d’être le plus futile. Coiffée comme une figure de style, elle adopte toutes sortes d’allures et de textures. Élégante ou dépouillée, en béton ou bidon, elle peut être inventive ou irrecevable, bien tournée ou superficielle, sincère ou de pure forme. Chacun de nous connaît des personnes incapables de s’excuser et d’autres qui le font à tout propos. Chacun de nous côtoie des personnes qui trouveront mille excuses à leur inconséquence et d’autres qui les chercheront toujours désespérément. Les excuses peuvent tenir la route ou déraper, désarmer, désarçonner… Improbables ou imparables, elles raffolent des protocoles : ne dit-on pas que l’on « présente » ses excuses ? Mille excuses décline les facettes de ce délicat exercice indispensable à la vie en société, ce petit rite grâce auquel nous ne lavons plus nécessairement notre linge sale à coup de massue, de fleuret, ni de loi du Talion.
Recueil de 23 saynètes – Texte modulable pour 4 à 16 comédien·ne·s
Édition : Ex Aequo, collection Entr’Actes, février 2024
Récit métaphorique sur la ségrégation, le totalitarisme et l’insoumission, cette fable morale décrit la servitude imposée à un peuple pour le plaisir d’un autre. Sous la discipline impitoyable de Capitaines, des détenus soumis à l’autorité de Sentinelles et de Surveillants tentent de survivre dans les Limites d’un Camp. Après plusieurs tentatives, un seul prisonnier réussira cependant à s’échapper, mais pour quel destin ? La Colonie migratoire est un récit d’une subtile ambiguïté en même temps que d’une implacable lucidité dramaturgique magnifiée par le style et la langue de Rudefoucauld. Une surprenante leçon de littérature. Né en Algérie, Alain Julien Rudefoucauld y vit toute la guerre et, suite à l’exode, s’installe en Aquitaine. Son œuvre publiée comprend une quinzaine de textes théâtraux, sept romans et deux essais. Il fut lauréat du prix France-Culture/ Télérama pour Le Dernier Contingent (2012), du prix de la page 111 Radio Nova pour Une si lente obscurité (2013) parus aux éditions Tristram,et du second prix international de littérature indépendant : prix Dino Buzzati, pour Peep-show, paru aux éditions L’Esprit du Temps (2017). Son livre le plus récent est Bat’ le veilleur, Serge Safran éditeur (2023).
Sept adolescents, tous fragiles, en rupture, sont réunis dans le bâtiment polyvalent d’un hameau isolé. Pour la plupart, ils ne se connaissent pas. Max, seul adulte du groupe, et pair aidant, les a rassemblés sur un programme d’accompagnement de quelques jours. Quelques jours pour se rencontrer, pour se découvrir eux-mêmes, pour oser la différence. Pour se réinventer. Comment faire face à l’autre, s’apprivoiser soi-même ? C’est un précipité de vie, joie, angoisse, rires et pleurs mêlés qui les attend, avec au bout, peut-être, un nouveau départ.
JETUIELLE, une personne, vieille de plus de 7 fois 1713 décennies, non genrée, vient narrer à des spectatrices et spectateurs son histoire, sa rencontre avec la première histoire, avec les sorcières, avec la mort… Cette personne est accompagnée d’un chœur qui commente, dialogue avec l’assistance, avec Jetuielle…
Chamanisme, humour, jeu avec le theatre, avec la langue, JETUIELLE est un petit plaisir de lecture comme de jeu.
Peu avant Mai 68, Josiane quitte la ferme familiale pour devenir fille au pair dans une famille bourgeoise. Lors du passage à l’an 2000, Aïssata a 20 ans et de grands rêves d’égalité et de progrès pour l’avenir de l’humanité. Pendant la canicule de 2003, Claude passe un été pourri, tout seul à Nancy, et enquête sur un crime homophobe.
Indéfectibles est un recueil de vingt nouvelles, qui sont autant de récits drôles ou émouvants de destins individuels croisés à des événements de l’histoire récente. Une galerie de personnages bigarrés prend vie ; face à la marche du monde, ils réagissent ou observent, subissent ou se positionnent. Avec une écriture empreinte d’oralité, Benoît Fourchard tisse une fresque sensible de six décennies d’histoire collective.
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VIOLAINE DE CARNÉ
Les Contes Olfactifs… Tome 1
Intégrer au récit les odeurs comme des acteurs de la narration et ainsi proposer au public une expérience immersive et poétique, tel est lʼenjeu de ces Contes olfactifs. Lʼodeur, le son et le texte sont les trois protagonistes de cette proposition intimiste et légère, favorisant la proximité avec les spectateurs. Mais il sʼagit aussi, avec ces contes olfactifs, de mettre en jeu lʼaltérité, de se confronter au monde de lʼautre, des autres. Ce premier tome regroupe trois contes olfactifs (Europe, Afrique du Nord, Asie).
Le deuxième tome est en cours d’écriture.
Inspirez, expirez… Ouvrez grand vos narines, Bon voyage…
Édition : Éditions de l’Ecluse, décembre 2023
PIERRETTE DUPOYET
Louis BRAILLE, au-delà des yeux clos
Louis Braille devient aveugle à l’âge de 5 ans. Il va se lancer dans le projet incroyable de pouvoir faire lire les non-voyants. Avec l’aide de sa mère, simple paysanne, il parviendra à l’adolescence à trouver un système pour que les aveugles du monde entier puissent accéder à la lecture et envisager une vie sociale lumineuse.
À l’occasion d’un étrange rendez-vous, Henri Dutertre, avocat d’affaires brillant, se retrouve pris au piège par un couple intrigant. Plein d’insolence et de verve, il va plaider sa cause de façon inédite… Derniers Jugements, grâce notamment à ses questionnements existentiels universels, a remporté le grand prix des théâtrales de Cannes en 2022.
Pourquoi adhérer aux Écrivaines et Écrivains Associés du Théâtre ? :
PRENDRE ACTIVEMENT PART À LA DÉFENSE DE NOTRE MÉTIER • Soutenir notre organisation professionnelle de défense et de promotion des écritures dramatiques contemporaines. • Accroître notre représentativité auprès des institutions pour améliorer le statut des artistes-auteurs. • Pouvoir se présenter au Conseil d’Administration et prendre part aux prises de décisions. • Être soutenu et accompagné lors du développement d’un de ses projets à l’intérieur de l’association. Nombre de nos actions et événements ont été créés suite à la proposition d’une de nos autrices adhérentes ou d’un de nos auteurs adhérents.
RENCONTRER DES AUTRICES ET AUTEURS • Se rencontrer et échanger sur ses pratiques d’écriture et son expérience personnelle de création. • Découvrir d’autres autrices et auteurs, d’autres méthodologies de travail et techniques d’écriture.
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SANDRINE-MALIKA CHARLEMAGNE
La Traqueuse
Dans ce présent fantasmagorique qui se déploie simultanément dans quatre dimensions, Sandrine-Malika Charlemagne partage avec virtuosité sa vision d’un altermonde. Elle signe un roman fantasy hybride et captivant, qui fait écho aux luttes de notre temps.
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Sophie Merceron
Nebraska
Saùl vit dans le désert avec un iguane nommé Nebraska. Dans ce pays de canyons profonds, Saùl sait très bien qu’il faut savoir dire au revoir aux morts. Mais voilà, il n’y arrive pas. Le temps passe et il n’y arrive pas. Alors comme ce désert est plein d’âmes errantes, prêtes à rendre service en échange d’une bière, Saùl va avoir un peu d’aide. Ces âmes errantes sont Ether, Satine et Rudy. Ces presque fantômes vont s’agglutiner à lui, pour l’aider à faire ce pourquoi il est venu jusqu’ici, avec douceur, humour et brutalité.
1969. La rumeur fait le tour de la ville : des commerçants juifs sont accusés d’enlever des jeunes filles dans les cabines d’essayage de leurs magasins d’habillement pour alimenter un réseau de traite des Blanches.
Eurydice, 17 ans, refuse de croire à cette rumeur et fait son propre chemin vers la vérité. Elle se rend chez Dorphé, l’un des magasins incriminés, descend dans les sous-sols et les cabines d’essayage à la rencontre du commerçant, Monsieur Lumière, qu’elle tire littéralement des Enfers en le soustrayant à la foule vindicative. Cinquante-quatre ans plus tard, sa petite-fille Jade revit cet épisode dans le journal intime de sa grand-mère et puise dans cet acte héroïque la force d’affronter à son tour le réveil de la rumeur.
Adam et Êve, Romeo et Juliette, Orphée et Eurydice… On connaît. Mais si ça c’était passé autrement ? Si Adam avait mangé la pomme ? Si Juliette et Roméo n’étaient pas morts ? Si Orphée ne voulait plus d’Eurydice ? En vingt courtes histoires dialoguées, à deux personnages, « Mitologies » essaie de remettre avec humour les pendules à l’heure – tout au moins une autre heure – cherchant un autre sens, une inquiétude derrière les vérités établies ou les fausses légendes.
Édition : Éditions de L’aiguille, 2023
MICHEL CARON
Temps de barbarie
(Lettre de Simone Weil à Natalia Trotski, Mémoires éphémères, Les désirants anonymes)
Les trois pièces réunies sous le titre générique Temps de barbarie nous parlent du monde. Le monde tel qu’il ne va pas. Elles couvrent une large période, de l’émergence des barbaries totalitaires en 1940 au modelage contemporain d’individus bien-pensants. Dans ces différents contextes, les qualités humaines des protagonistes sont mises en avant, en particulier leur besoin de lucidité, leur soif de vivre. Même si ceci peut conduire à des conflits, à des questionnements sur les choix passés.
Édition : L’Harmattan, collection Théâtres, octobre 2023
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ANOUCH PARÉ
Vendredi, au jour le jour
de Anouch Paré
« Tel·le que vous me voyez, je suis libre, je suis nu·e, je suis seul·e. Seul·e sur un îlot. Seul·e sur un îlot seul. Pas un îlot d’archipel paradisiaque où l’on vient tâter du corail en s’ébattant parmi les dauphins bleus, non. Un îlot désolé, au milieu du rien. Un îlot sans nom. Un îlot ignoré par les géographes, les pirates et même les militaires. Un îlot suffisamment vaste pour que j’aie de quoi explorer, suffisamment limité pour que j’en puisse faire le tour. Un îlot idéal pour qui veut s’éprouver. Je suis libre, je suis nu·e, je suis seul·e sur un caillou introuvable dans l’océan sans soif et je veux m’éprouver. »
Le monde change, paraît-il. Et il se pourrait qu’il coure à sa perte. En ce monde qui change et qui court, une chose ne varie pas. Celle qui le fait courir. C’est elle qui arme les certitudes, dézingue les évidences, assemble les foules, foudroie les nuances, et offre chaque jour au regard ses vertigineux clochers et ses crêtes surpeuplées. Qu’on le veuille ou non, elle nous est familière. Elle déjeune à notre table, boit dans notre verre, s’insinue dans nos conversations, dans nos réflexions, réclame notre attention, nous étourdit, nous éblouit, nous irradie… et nous divertit.
Le Quartier est une petite ville de banlieue où se croisent les destins de quatre femmes. Mariette, recluse dans son appartement, qui ressasse sa vie gâchée en buvant du vin rouge. Aline, l’infirmière à domicile, qui la soigne et l’écoute. Suzanne, la petite Blanche, amante éplorée d’un caïd assassiné. Mame Baby, idole des femmes du Quartier, dont la mort est auréolée de mystère. À travers la voix d’Aline, de retour dans le Quartier qu’elle a fui sept ans auparavant, les liens secrets qui unissent les quatre héroïnes se dessinent… La fin de Mame Baby raconte avant tout l’art qu’ont les femmes de prendre soin les unes des autres, de se haïr et de s’aimer.
Édition : Caraïbéditions – Collection : Îles en poche, 2023
J’ai souhaité amorcer pour la jeunesse contemporaine ce début d’explication sur le lien colonisation/migration en écrivant l’histoire de Clarabelle et de ses amis de collège. Clara n’a pas les moyens de partir en vacances, mais elle rencontre le monde malgré tout, car le monde vient à elle par l’intermédiaire de trois Mineurs Isolés Etrangers Athieng, Nour et Nanomi qui lui racontent le Soudan, « le pays des Noirs ». Clara, Paloma, Kény, au-delà de leurs problèmes de préados en manque d’amour et d’argent, découvrent la richesse intérieure de l’autre, de l’étranger et la force de l’altérité et de l’altruisme.
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LAURENT CONTAMIN
Au théâtre des sciences : faire se rencontrer sur scène arts et cultures scientifiques
Faire se rencontrer sur scène les sciences et le théâtre ? Quelle drôle d’idée ! C’est pourtant ce que chercheurs et artistes entreprennent désormais avec succès. Réalisations collectives et réflexions individuelles explorent, dans cet ouvrage, les voies surprenantes d’une synergie créative entre scientifiques et professionnels du théâtre.
Un bœuf est éventré sous nos yeux. Non. Des mots éventrent un bœuf. des tueries et un film est un objet hybride, spectaculaire, littéraire et dramatique qui fait entrer dans le monde caché et malodorant de l’abattoir. Ici un abattoir breton où cohabitent des employé·e·s aux corps malmenés et en grève, des animaux vivants ou morts, des patrons loufoques et manipulateurs. C’est autour de ce décor que rôde une artiste plasticienne – Yuhanne Dark – entourée de son équipe de tournage plus ou moins imaginaire.
Des “migres” échouent sur les rivages ou traversent des montagnes. On les retrouve ensuite jusque dans “nos villes et nos campagnes”. Les élus de la Nation garants de l’Ordre ont des avis partagés sur le phénomène. Certains parlent d’ “invasion”. Dans ce texte pour la scène lauréat d’une Bourse de création du CNL, et finaliste du Festival de théâtre francophone de Prague et du Prix d’écriture théâtrale de Guérande dans une 1ère version, des situations quotidiennes sont présentées de façon légèrement décalée comme si l’on traitait d’un univers parallèle, entièrement fictionnel.
Une pièce pour jeunes comédien.ne.s (entre 10 et 20), d’environ 45 mn.
Résumé : une chasse au trésor qui commence, la promesse de pouvoir réaliser son rêve ? Une histoire d’amour également, mais peut-on aveuglément faire confiance ?
Une pièce écrite en résidence à la Bibliothèque Armand Gatti en janvier 2023, avec les élèves de la classe de CM2 de Mme Elodie Baldacci, Ecole Lucie Aubrac de La Seyne-sur-Mer (83).
Édition : Cahiers de l’Egaré / Le Pôle Saison Gatti, juin 2023
Le comte de Bréville était sans doute trop occupé à commander son régiment lors de lointaines campagnes militaires pour s’inquiéter de l’avenir de sa fille Louise. Aussi, lorsqu’il vient à mourir, la jeune fille est confrontée à un choix : va-t-elle embrasser son destin tout de belles robes et de réceptions – en somme, se couler dans la vie d’épouse et de mère qui lui est promise ? C’est bien mal la connaître. Car Louise rumine en silence depuis des années, rêvant d’emboîter le pas de son père et d’embrasser elle aussi une carrière militaire. Mais la comtesse est née femme – et noble de surcroît. Comment échappera-t-elle au morne avenir qui l’attend ? C’est décidé : adieu Mme de Bréville, bonjour M. de Préville. Sous ce nom, et déguisée, la jeune Louise va courir le monde et participer à de nombreuses batailles sur terre comme en mer, au service du Royaume de France et du roi Louis XIV. Découvrez son incroyable histoire, inspirée de faits réels.