Parcours

Matthieu Loos est un artiste formé à Strasbourg, un scientifique alsacien déformé à l’art dramatique. Au cours de ses années d’études académiques à l’Ecole Nationale Supérieure de Physique de Strasbourg (actuelle Telecom Strasbourg), Matthie se passionne pour la physique fondamentale, s’en sort avec un diplôme d’ingénieur et un DEA, et songe alors à s’orienter vers la recherche… mais en parallèle il découvre le théâtre, dont il devient fou.

Entre 2002 et 2006, sa vie active débute donc par l’exercice simultané des professions d’ingénieur de recherche et d’acteur. Héritant autant d’Eugène Ionesco que de Werner Heisenberg, il développe un goût certain pour l’incertitude et sa rigueur poétique. Lorsqu’il se résout à « n’être plus qu’un artiste », il n’abandonne toutefois pas la physique, et poursuit son dialogue passionné entre science et théâtre. Ses œuvres sont toujours empreintes d’un besoin de représenter le monde dans ses contrastes les plus absurdes.

Au fil du temps, dans l’enchaînement des projets, tout semble se resserrer inexorablement autour d’un thème central : le temps, justement.

En 2015, il ajoute une journée au calendrier grégorien : le 29 février 2015. Il affirme ainsi son insoumission à Chronos. L’œuvre Bissextil (performance photographique et poétique) s’étire alors pendant un an et un jour poétique, entre deux 29 février consécutifs éloignés de seulement 365 jours. Du jamais vu! Poète insoumis, il est l’auteur du livre Une horloge n’est pas le temps, édité chez Libel en 2016, et le créateur de Debarda, une république poétique.

En 2021, il écrit La Théorie des fragments qui a été créée par sa Compagnie : Combats Absurdes.

En janvier 2023, il prend la direction du Nouveau Théâtre du 8e, au côté d’Amélia Boyet dans le cadre du projet « Le Ciel-scène européenne pour l’enfance et la jeunesse ».