Jeudis midi

Jeudi Midi – Random Access Memories

12h

Random Access Memories – Jeudi 25 avril 2024 à 12h

Texte d’Emmanuelle Destremau • Maquette de Mégane ArnaudENSATT, avec sa compagnie Rouge Ciel

Résumé Random Access Memories :
William est un jeune homme dont la vie se déroule tranquillement. Une copine, des potes, pas de boulot. Heureusement c’est un gamer et il sait comment occuper son temps libre. Il s’apprête à tester un nouveau jeu nommé Random Access Memories qui propose un code de comportement inédit : tous les choix sont irréversibles…
Une traversée s’engage alors pour son avatar, pris dans un engrenage inéluctable où le réel et le virtuel finissent par se confondre.

Texte d’intention :
Comment faire pour mettre en scène ce texte si particulier, structuré dans l’écriture par une interaction entre un écran et le plateau, entre personnages numériques et acteurs de chair et d’os ? C’est l’énigme qui m’a d’abord poussée à m’y frotter. Parce que je ne sais pas comment faire – la pièce d’Emmanuelle Destremau oscille entre théâtre, jeu vidéo, scénario de film – ; parce que malgré ou grâce à l’hybridité, ça joue ! Cette pièce défie la mise en scène, la confronte à ses limites, et interroge par là ce que faire théâtre peut encore vouloir dire à l’heure où les outils numériques et les mondes qu’ils transportent font partie de nos quotidiens, de nos usages et de nos imaginaires. Il y a une vie bien réelle avec, sur et dans les écrans. De quelle nature est-elle ? Peut-il y avoir une continuité entre la vie vécue sur la toile et celle In Real Life ?

Quatre acteur.ice.s sont présent.e.s sur scène, comme une sorte de choralité vidéoludique, pour donner à entendre tous les personnages du jeu. Au centre, William le joueur, affectivement seul mais peuplé de voix, enfermé, et bientôt prisonnier, d’un mécanisme qui le déborde : le jeu, les personnages, s’introduisent avec une facilité déconcertante chez lui, en lui. Alors, pour résister à l’hypnose des images, la langue d’Emmanuelle Destremau, alias Rupert Popkin (chanteuse, instrumentiste), est rythmée, cadencée, écrite à l’oreille. Les actrices et les acteurs, comme des musiciens, travaillent au respect précis de la partition textuelle, pour la faire entendre. La matérialité de la langue devient le refuge du théâtre quand celui-ci est concurrencé par l’image.  Comment le théâtre peut-il survivre de sa rencontre avec l’écran ? Avec la vidéaste Katell Paugam, nous avons tenu à créer un univers vidéoludique précis pour caractériser le RAM, ce jeu d’un nouveau genre, et les conséquences de ce dernier sur la vie du joueur, tout en prenant soin de ne jamais écraser le texte et les interprètes par des effets techniques sidérants.

Avec Random Access Memories, Emmanuelle Destremau bouscule le plateau, les interprètes, les concepteurs, la metteuse en scène : elle les met face à l’impossible. De cette gageure naît l’écriture scénique : le défi lancé est immense, nous espérons, par le détour, rencontrer une solution inespérée.

« Rien de plus fragile que la faculté humaine d’admettre la réalité, d’accepter sans réserves l’impérieuse prérogative du réel. Cette faculté se trouve si souvent prise en défaut qu’il semble raisonnable d’imaginer qu’elle n’implique pas la reconnaissance d’un droit imprescriptible – celui du réel à être perçu – mais figure plutôt une tolérance, conditionnelle et provisoire. Tolérance que chacun peut suspendre à son gré, sitôt que les circonstances l’exigent (…). » Le réel et son double, Clément Rosset

 

Réservation obligatoire - Théâtre de l'Opprimé

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Nouvelle saison des Jeudis Midi 2023-2024 au Théâtre de l’Opprimé !

Une fois par mois, faites un pas de côté et venez prendre une pause culturelle pendant nos jeudis midi. Profitez d’une heure d’évasion pour découvrir une première ébauche des pièces contemporaines remarquées par les comités de lecture des E.A.T et mises en maquette au Théâtre de l’Opprimé, en présence des autrices et auteurs !

L’ensemble de la programmation des Jeudis Midi est présentée sur le site des E.A.T ici.

Random Access Memories – Jeudi 25 avril 2024 à 12h
Texte d’Emmanuelle Destremau • Maquette de Mégane Arnaud, ancienne élève de l’ENSATT,
avec sa compagnie Rouge Ciel

Intervenants

Emmanuelle Destremau

Autrice

Mégane Arnaud

Metteuse en maquette

Après une licence en histoire de l’art (CyPES-PSL) , un master en journalisme (IPJ Paris-Dauphine), une formation de comédienne à l’École du Jeu et au Studio de la Formation Théâtrale (Paris), et une année d’auditrice libre au CNSAD et à l’ENS Ulm (études théâtrales), Mégane intègre l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT, Lyon) en 2019 dans la filière mise en scène conduite par Guillaume Lévêque. Elle y explore diverses dramaturgies modernes et contemporaines, oscillant entre pièces politiques (Le Suicidé, Erdman ; Mauser, Müller) et écritures de l’intime (La Musica deuxième, Duras ; Mademoiselle Julie, Strindberg) et collabore notamment avec Stefan Kaegi du collectif Rimini Protokoll.

Elle a également travaillé avec les metteuses en scène Chloé Dabert (Le Firmament, Comédie de Reims), Aurore Fattier (Hedda, Théâtre National de Liège), et Mathilde Delahaye (Impatience, Les SUBS).

Elle met en scène son premier spectacle en février 2022 : L’Origine du monde. Portrait d’un intérieur, de Lucia Calamaro, traduit de l’italien par Federica Martucci et le soutien de la Maison Antoine Vitez. Elle présente en juin 2022 au festival Les Nuits de Fourvière, une maquette de Tentative de coexistence entre ruminantes, dans un éco-pâturage près de Lyon.

Diplômée de l’ENSATT en 2022, elle est depuis assistante à la mise en scène auprès de Léna Paugam (Gisèle Halimi, une farouche liberté, La Scala; Alice ou le trouble, Théâtre 13/ESAD) et de Valérian Guillaume (Richard dans les étoiles, Théâtre des Célestins). Elle crée récemment la Compagnie Rouge Ciel, et œuvre à l’écriture de nouvelles formes spectaculaires en partenariat avec des autrices vivantes (Milène Tournier, Lauren Launay).

Comédiens

Héloïse Cholley

Salomé Lavenir

Raphaël Dewnarain

Pierre-Thomas Jourdan

Partenaires

Jeudis midi

Jeudi Midi – Un si bruyant silence

12h

Un si bruyant silence – Jeudi 14 mars 2024 à 12h

Texte de Jean-Marc Streicher • Maquette de Baptiste Znamenak du Studio ESCA d’Asnières

Résumé Un si bruyant silence :
La pièce, construite comme un long monologue au bord de la nuit, établit un parallèle entre une œuvre tardive de Georges de La Tour et la fin de vie du peintre. De La Tour est alité, malade, proche de la mort. Ces derniers moments convoquent le souvenir des malheurs qui l’ont frappé : la perte de son épouse et de ses enfants, la destruction dans un incendie d’une partie de son œuvre. A ses côtés, il ne lui reste qu’une servante, muette, dévouée. Cette œuvre tardive, « Job raillé par sa femme », n’est pas sans lien avec les guerres et les épidémies que la Lorraine a traversées. Dans une sorte de mise en abyme vertigineuse, dans l’indécision du clair-obscur qu’elle tente de saisir, elle va susciter un questionnement inattendu sur le rapport intime et troublant du peintre avec l’objet qu’il a peint, sur le sens même de la quête artistique et spirituelle…

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Nouvelle saison des Jeudis Midi 2023-2024 au Théâtre de l’Opprimé !

Une fois par mois, faites un pas de côté et venez prendre une pause culturelle pendant nos jeudis midi. Profitez d’une heure d’évasion pour découvrir une première ébauche des pièces contemporaines remarquées par les comités de lecture des E.A.T et mises en maquette au Théâtre de l’Opprimé, en présence des autrices et auteurs !

L’ensemble de la programmation des Jeudis Midi est présentée sur le site des E.A.T ici.

Un si bruyant silence – Jeudi 14 mars 2024 à 12h
Texte de Jean-Marc Streicher • Maquette de Baptiste Znamenak du Studio ESCA d’Asnières

Intervenants

Jean-Marc Streicher

Auteur

Comédiens

Baptiste Znamenak

Gaspard Gevin-Hié

Maïa Laiter

Partenaires

Jeudis midi

Jeudi Midi – Notre mère est en feu

12h

Notre mère est en feu – Jeudi 8 février 2024 à 12h

Texte de Fanny Garin • Maquette de Manon Guilluy et Marion Roussel de l’ESAD / PSPBB

Résumé Notre mère est en feu :
Notre mère est en feu est un diptyque aux parties contrastées – l’action ne se déroule pas au même endroit, les deux parties n’appartiennent pas au même genre théâtral, la thématique générale diffère de prime abord. Les deux parties se font toutefois écho : elles partagent un même personnage (dans l’une évoqué, dans l’autre présent), une quasi même temporalité et se répondent à de nombreux endroits.
La première narre un infanticide, via le monologue de Jo, seul rescapé de la fratrie. Jo raconte sa course loin de la maison, loin de sa mère et vers les bois, bois dans lesquels il se cache plusieurs semaines. Progressivement, Jo va tenter de parler à la place de sa mère (qui ne parvient pas à rester sur scène) et d’expliquer son acte – ou du moins, ce qu’il a pu en saisir.
La deuxième se déroule au Brésil. Au plein cœur de la forêt amazonienne et dans une maison gigantesque – une famille (au sein de laquelle se côtoient un industriel, une propriétaire terrienne, un orpailleur, une jeune artiste activiste…) mange, boit, festoie de façon gargantuesque. L’ambiance est toutefois étrange, nerveuse : il est interdit de sortir de la maison, interdit de monter à l’étage. On comprend progressivement que la forêt est en flammes.
Ces deux parties sont précédées d’une brève exposition dans laquelle apparaissent plusieurs photographies du personnage « partagé » – Davi, un enfant de 12 ans aux membres atrophiés, originaire d’Amazonie mais adopté par un couple d’américains, et presque devenu, au fil des ans, un « symbole » de la lutte contre la déforestation.

Note d’intention de Manon Guilluy et Marion Roussel  :
Notre mère est en feu est un texte en plusieurs parties dont les intrigues semblent de prime abord éloignées ; l’une évoque un infanticide en France, l’autre de riches industriels brésiliens vivant non loin des incendies qui ravagent l’Amazonie. Une figure relie ces deux parties ; celle de Jo, seul rescapé de l’infanticide de sa mère, et admirateur de Davi, jeune défenseur de la forêt amazonienne ; Jo est le témoin des destructions, des déchéances et de la perte de ce qui est précieux. C’est ce regard du texte sur l’impuissance face au excès des adultes et la perte de repère que nous souhaitons mettre en valeur dans cette mise en lecture.

Réservation Notre mère est en feu - Jeudi 8 février

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Notre mère est en feu – Jeudi 8 février 2024 à 12h
Texte de Fanny Gain • Maquette de Manon Guilluy et Marion Roussel de l’ESAD/PSPBB
Au Théâtre de l’Opprimé

Intervenants

Fanny Garin

Autrice

Partenaires

Jeudis midi

Jeudi Midi – Balek’

12h

Balek’ – Jeudi 25 janvier 2024 à 12h

Texte de Blandine Bonelli • Maquette de Maxime Lambert du Studio ESCA d’Asnières

Résumé Balek’

Une adolescente de seize ans, solitaire, rencontre un jour une petite fille de dix ans, en qui elle se reconnaît et qui devient sa seule véritable amie.
L’adolescente, à la suite d’un chagrin d’amour, décide un jour que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Elle saute dans la rivière et se laisse emporter par le courant. Mais alors qu’elle est morte et enterrée, elle continue à voir la petite fille et à lui parler, comme si rien n’avait changé.
L’adolescente découvre peu à peu que la petite fille n’est autre qu’elle, enfant.

Note d’intention de Maxime Lambert :

En 2023, Laure Daussy, journaliste à Charlie Hebdo écrit une enquête suite au meurtre de Shaïna à Creil, appelée : La Réputation. Enquête sur la fabrique des « filles faciles« .  Le texte Balek’ de Blandine Bonelli parle de ça, d’une « fille facile« . Elle s’appelle la Grande dans Balek’ mais peut-être qui ne s’agit que d’une adolescente encore petite fille qui essaye de grandir en cherchant sa liberté.
La Grande n’est pas comme Shaïna, elle n’a pas vécu de viol collectif ou de violence volontaire avant d’être poignardée et brûlée vive, mais elle aussi a une réputation de « fille facile« . Elle est vue comme une « sale pute«  par les filles et « un bout de viande » par les mecs. Quand j’étais adolescent, chez moi, celle que tout le monde jugeait par sa sexualité elle s’appelait Séréna. Et chez vous ? Elle s’appelait comment ? On en a tous connu une. Alors c’est pour montrer l’intériorité d’une de ces filles que je mets en maquette le texte : Balek’ de Blandine Bonelli. Parce que Blandine Bonelli a réussi avec brio et une touche de légèreté à parler de Shaïna, de Séréna et de celle de chez vous à travers l’histoire de la Grande. Parce que peut-être que, nous, il faudrait qu’on arrête de s’en balek de ces filles.

Réservation Balek' - Jeudi 25 janvier

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Balek’ – Jeudi 25 janvier 2024 à 12h
Texte de Blandine Bonelli • Maquette de Maxime Lambert du Studio | ESCA d’Asnières
Au Théâtre de l’Opprimé

Intervenants

Blandine Bonelli

Autrice

Maxime Lambert

Mise en maquette

Comédiens

Milena Sansonetti

Lilea Le Borgne

Rosa Pradinas

Louis Chemin

Partenaires

Jeudis midi

Jeudi Midi – Tuer deux oiseaux d’un seul coup de pierre

12h

Tuer deux oiseaux d’un seul coup de pierre – Jeudi 14 décembre 2023 à 12h

Texte d’Amandine Sroussi • Maquette de Floriane Royon du Studio JLMB

Résumé Tuer deux oiseaux d’un seul coup de pierre

Un matin au Mexique, une femme portant une perruque et des lunettes de soleil entre dans un bus et tire sur son chauffeur. Marianne, journaliste à la radio française est appelée par une amie de Juarez à couvrir l’événement. Alors que cette dernière interroge les différentes personnes liées aux meurtres, des hommes se font tuer de la même manière un peu partout sur la planète.

Note d’intention :

Juarez, Mexique, un bus. Une femme tue un homme, coupable de viols répétés restés impunis, et le revendique. Marianne, journaliste française, mène un reportage sur le sujet.

Tuer deux oiseaux d’un seul coup de pierre est une réflexion sur la légitimité du recours à la violence physique contre des personnes, dans le cadre d’une lutte politique. En ce sens, les questions que posent la pièce ne concernent pas que les luttes féministes : « la société ne peut plus se développer dans un monde aussi déséquilibré entre les hommes et les femmes, entre les pauvres et les riches, entre les puissants et les faibles ». Nous tentons dans cette maquette de faire vivre cette ouverture à d’autres luttes.

Par ailleurs, nous choisissons comme point de départ de la narration la garde à vue de Marianne. Ainsi, la pièce devient le reportage qu’elle enregistrerait si elle sortait, en même temps que son interrogation au présent : comment elle, une journaliste française, a-t-elle pu se retrouver dans la salle d’interrogatoire d’un commissariat ?

D’un point de vue symbolique, il semblait intéressant d’interroger la légitimité du recours à la violence depuis le lieu qui incarne le monopole de la violence physique légitime de l’État. Surtout, en écho à l’actualité de répression et de criminalisation des militant.e.s, tout faire partir du commissariat met l’accent sur le fait que les spectateurices sont potentiellement face à l’une de ces « militantes violentes » fantasmées, et les invite à entrer dans sa tête. En parallèle, un chœur de femmes est présent, dont les voix ne quittent plus Marianne pendant toute sa garde à vue. Leurs chants représentent un autre outil des luttes politiques, associé aux caractéristiques qu’on attribue plus volontiers aux femmes (beauté, douceur, lien aux émotions, etc.). Ils jouent ainsi le rôle de contre-point mettant en valeur la question de la violence des femmes.

Réservation Jeudi Midi du 14 décembre

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Une fois par mois, faites un pas de côté et venez prendre une pause culturelle pendant nos jeudis midi. Profitez d’une heure d’évasion pour découvrir une première ébauche des pièces contemporaines remarquées par les comités de lecture des E.A.T et mises en maquette au Théâtre de l’Opprimé, en présence des autrices et auteurs !

L’ensemble de la programmation des Jeudis Midi est présentée sur le site des E.A.T ici.

Tuer deux oiseaux d’un seul coup de pierre – Jeudi 14 décembre 2023 à 12h
Texte d’Amandine Sroussi • Maquette de Floriane Royon du Studio JLMB
Au Théâtre de l’Opprimé

Intervenants

Amandine Sroussi

Autrice

Comme comédienne, Amandine Sroussi commence sa formation au Lycée Molière à Paris puis en hypokhâgne théâtre, elle reçoit notamment les enseignements de Marc Paquien et dePhilippe Duclos . Elle entre au conservatoire du 8e arrondissement de Paris, crée sa compagnie et monte Electre de Sophocle.

En 2016, elle assiste à la mise en scène Pierre Notte pour Noce de Jean-Luc Lagarce en 2017. Elle rejoindra pour l’occasion la distribution du spectacle avant la programmation.

Elle anime avec la compagnie La Porte au Trèfle un stage avec un groupe de migrants à Calais en 2017 et joue Rhapsodhy, mise en scène et écriture collective autour de cette expérience. La même année, elle monte avec son acolyte Elsa Tournoux un festival de théâtre contemporain à Loches en Touraine.

Elle joue dans Les Couteaux dans le dos, de et mis en scène par Pierre Notte au Théâtre des Déchargeurs et à Avignon. Elle travaille également avec la compagnie Les Filles de Simone sur des projets d’actions culturelles et des capsules itinérantes. Elle assiste à la mise en scène de Grégory Barco pour Louise et La Guerre des Rose.

Elle est professeure de théâtre aux Cours Clément.

Elle met en scène Le Suicidé de Nicolaï Erdman avec la compagnie des Dilettantes.
En 2022, elle est collaboratrice artistique de Pierre Notte et Isabelle de Botton sur un texte de Taylor Mac qui sera crée à Avignon en 2023 au Théâtre du Balcon.

Passionnée par l’écriture contemporaine, éditrice à L’Avant-Scène théâtre pendant trois ans, Amandine a fait une première résidence de création au Grand Parquet à Paris avec l’un de ses textes, Victoire.

Floriane Royon

Mise en maquette

Floriane Royon, 25 ans, autrice, metteuse en scène, comédienne.

Avant de faire de sa passion un métier, Floriane suit un cursus pluridisciplinaire (de classe préparatoire Lettres et Sciences Sociales à HEC et Sciences Po en passant par l’enseignement de l’histoire à l’université) et a diverses expériences professionnelles qui lui donnent une grande curiosité du monde.
Elle entretient également un goût certain pour la transmission : animatrice, brièvement enseignante en sciences économiques et sociales au lycée, elle a aussi mené des ateliers de théâtre pour des enfants et adolescents.
Elle se forme au théâtre au Studio JLMB.
En 2023, Débuts, sa première écriture et mise en scène, au Théâtre El Duende dans le cadre du Festival de jeune création Traits d’Union, ainsi qu’au Lavoir Moderne Parisien.
Comme comédienne, elle rejoint en 2023 la compagnie Amonine en reprenant le rôle de Clarisse dans Personne n’est ensemble sauf moi, au Théâtre Le 11 au Festival d’Avignon.
À travers diverses expériences, Floriane cherche les différents visages, formes et significations d’un théâtre « engagé ». En 2020, elle écrit, à la demande et sur la base de témoignages d’acteurs de la lutte contre le barrage de Sievens, une courte pièce farcesque, Pop Corn à l’eau, destinée à soutenir une éventuelle reprise de la lutte. En 2023, elle apporte son soutien en dramaturgie et processus de création au collectif d’artistes et militants Le Bruit qui court pour leur pièce Des croissants, en tournée en Bretagne à l’été 2023. Elle anime également des ateliers d’écriture auprès de citoyens pour « l’Assemblée citoyenne des imaginaires », qui vise à faire émerger des récits de futurs désirables et compatibles avec le vivant.

Comédiens

Jelena Arrouas

Léonie Béraud

Mathilde de Closets

Aurélien Piffaretti

Partenaires

Jeudis midi

Jeudi Midi – 65 rue d’Aubagne

12h

65 rue d’Aubagne – Jeudi 16 novembre 2023 à 12h

Texte de Mathilde Aurier • Maquette de Mateo Cichacki et d’Antoine Werner de l’ESAD/PSPBB

Résumé 65 rue d’Aubagne

Le 05 Novembre 2018, deux immeubles s’effondrent dans le centre-ville de Marseille. Le 63 rue d’Aubagne, inhabité, tombe en premier. Dans sa chute, il emporte le 65 rue d’Aubagne, habité.
Nina est une survivante des effondrements. Sur son chemin, elle croise Chiara, Gabriel, Sara, Ibrahim, Ziad et Marianne.
65 rue d’Aubagne est une immersion à plusieurs voix dans les évènements qui précèdent et succèdent au drame. Dans ce chaos, intime, social et politique, les différents personnages se rencontrent, selon plusieurs temporalités et trajectoires.
Comment vivre, survivre, avec la Catastrophe ?

Note d’intention : 

« 65 rue d’Aubagne est un texte hommage aux victimes des effondrements du 5 Novembre 2018 à Marseille, qui traite de vies détruites, de réparation et de violence administrative. Il nous plonge dans l’intimité de Nina, une jeune femme ayant survécu de peu à la catastrophe. Nous souhaitons, pour cette maquette, faire résonner le texte avec autant de sobriété que possible. Les scènes existent comme extraites d’un journal intime qui agit ainsi comme témoin de l’événement et de ses conséquences, visibles et invisibles, sur la vie des victimes. Sans être une enquête, le texte questionne essentiellement les différentes zones d’ombre de la catastrophe et de la mauvaise gestion des victimes par l’administration. C’est avec le maximum de précaution et de sincérité que le collectif va tenter d’honorer et de donner à entendre le drame de ces vies, détruites dans les effondrements. »

 

 

Réservation Jeudi Midi du 16 novembre

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65 rue d’Aubagne – Jeudi 16 novembre 2023 à 12h
Texte de Mathilde Aurier • Maquette de Mateo Cichacki et d’Antoine Werner de l’ESAD/PSPBB
Au Théâtre de l’Opprimé

Intervenants

Mathilde Aurier

Autrice

Mateo Cichacki

Metteur en maquette

Antoine Werner

Metteur en maquette

Comédiens

Loïse Cote

Paul Dussauze

Louise Housset

Anastasia Kholina

Jeanne Lebeau

Pierre-François Orsini

Jules Pelissard

Zdenka Tchamkerten

Sara Valeri

Partenaires

Jeudis midi

Jeudi Midi – Lève-toi Awras

12h

Lève-toi Awras – Jeudi 19 octobre 2023 à 12h

Texte d’Anne-Christine Tinel • Maquette d’Imane Djellalil

Idir vit à Lyon depuis ses trois ans. Il grandit dans une famille algérienne d’intellectuels exilée en France en pleine décennie noire. Cadet d’une fratrie de 4 enfants, il vit sa double nationalité comme une déchirure, tandis que ses trois sœurs aînées sont des modèles de réussites sociales et d’intégration.
Se liant avec de jeunes dealers de la cité des Minguettes à qui il achète son shit, il sombre peu à peu dans la délinquance. Après quelques séjours en prison, son histoire se cristallise en psychose, il est alors soupçonné de « radicalisation »…
Portrait d’une époque où l’histoire de la France et de l’Algérie, pétrie de non-dits et de douleurs insurmontées, poursuit son travail de sape souterrain, toujours renouvelé. Racisme, dérive sécuritaire et maltraitance médicale se tiennent la main pour boucher l’horizon d’Idir. Mais peut-être renaitra-t-il sous les traits d’un prophète berbère…

Réservation Jeudi 19 octobre

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Lève-toi Awras – Jeudi 19 octobre 2023 à 12h
Texte d’Anne-Christine Tinel • Maquette d’Imane Djellalil du Studio JLMB
Au Théâtre de l’Opprimé

Intervenants

Anne-Christine Tinel

Autrice

Imane Djellalil

Metteuse en maquette

Imane Djellalil commence son parcours théâtral en hypokhâgne au Lycée Joliot Curie à Nanterre. Et le poursuit ensuite au Studio JLMB, où elle se forme sous la direction de nombreux intervenants, entre autres : Sylvain Levitte, Sabrina Baldassara, Anne Barbot, Antoine Reinartz et Jonathan Heckel.  

En parallèle elle passe un diplôme d’ingénieur logiciel et mène une courte carrière de développeuse web. 

Elle participe également à l’écriture collective de Refuge, ce qui restera de nous, dans le cadre du Colloque Jeunesse mis en place par le Théâtre de la Colline avec Wajdi Mouawad. 

Elle joue ensuite avec la compagnie Nar6 dans Humiliés et Offensés. Sous la direction de Patrick Simon dans Ma vie sous le regard de l’oiseau Lyre de Dominique Paquet, et Bintou de Koffi Kwuahulé. Elle participe également au projet Watch mené par Olivier Fredj, représenté au théâtre du Châtelet en 2022, en tant que répétitrice au centre de détention de Meaux. 

Elle intègre ensuite le Compagnonnage Théâtre de Lyon et mène ainsi de nouveaux projets, notamment : La Guerre de l’eau, mis en scène par Arpad Schilling. La Crèche, Mécanique d’un conflit, mis en scène collective menée par François Hien. 30, sous la direction de Sylvie Mongin Algan. 

 

Comédiens

Fémi Adjibi

Dacile Lakehal

Jelena Arrouas

Alix Oliveau

Partenaires

Jeudis midi

Jeudi Midi – Gaby est pas là

12h

Gaby est pas là – Jeudi 21 septembre 2023 à 12h

Texte de Pascale St-Onge • Maquette de Janice Szczypawka

Gaby est pas là, Gaby est peut-être partie.
Ce matin, comme chaque matin, à l’abribus, on attend que la journée commence. Mais ce matin-là, on attend aussi Gaby. Pis Gaby vient pas. Gaby va manquer l’autobus, elle va manquer une journée d’école pis ses ami.es se demandent ben où elle est passée. Pas de nouvelles, pas de bonne ni de mauvaise, juste rien pendant plusieurs jours.
Chacun.e questionne sa relation avec Gaby. Qui étions-nous, dans sa vie à elle? Une meilleure amie, un voisin, un début de sentiment amoureux, une jalousie, ou juste une ombre à qui on parle pas. À force de chercher Gaby, chaque personnage en apprend surtout sur lui. Parce qu’à l’adolescence, à travers nos relations avec les autres, la personne qu’on apprend réellement à connaître, c’est soi.

« Quand j’ai lu Gaby est pas là de Pascale Saint-Onge, j’ai tout de suite été séduite par le rythme et la langue. L’autrice convoque ses personnages autour du manque et le mystère qu’il instaure : un prétexte favorable pour interroger son rapport à l’amitié, le lien qui nous unit à l’autre, et porter un regard sur celui ou celle qui part et celui ou celle qui reste. Les quatre interprètes, dans le rôle de quatre jeunes adolescent.e.s, vont expérimenter ce texte et faire entendre une langue où seul l’essentiel est dit, sous la direction du rythme et du plaisir. » Janice Szczypawka

 

Réservation

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Gaby est pas là – Jeudi 21 septembre 2023 à 12h
Texte de Pascale St-Onge • Maquette de Janice Szczypawka
Au théâtre de l’Opprimé

Intervenants

Pascale St-Onge

Autrice

Autrice pour la parole vivante basée à Montréal, Pascale St-Onge est une artiste dont la démarche s’inscrit dans un désir perpétuel de connecter avec le public et sa communauté.
En 2016, elle est diplômée de l’École Nationale de Théâtre du Canada et décide de s’engager là où on ne l’attend pas. Elle s’intéresse notamment à la création collective, les formes plurielles et innommables, la performance, l’art inclusif  et l’opéra. Son écriture poétique, musicale et imagée se démarque, particulièrement au sein de ses collaborations avec Frédéric Sasseville-Painchaud (KINK, 2018, Espace Libre), Laurence Jobidon (L’hiver attend beaucoup de moi, 2020, Opéra de Montréal) et le Théâtre de la LNI (en création).
Voix féministe engagée, elle interprète également certains de ses textes et s’implique activement au sein du Centre des Auteurs Dramatiques (CEAD) et des Femmes pour l’Équité en Théâtre. Elle est également l’autrice de l’adaptation Les Malheurs de Sophie, spectacle jeunesse qui a tourné tout l’été 2023 dans les parcs de Montréal avec le Théâtre La Roulotte.

Janice Szczypawka

Metteuse en scène

Janice Szczypawka est comédienne, metteuse en scène et autrice.
Elle a grandi à Auboué, en région Grand-Est. Après une licence en arts plastiques, elle valide un master en médiation de l’art contemporain. En parallèle, elle se forme à l’art dramatique et au jeu masqué au conservatoire à rayonnement intercommunal du Grand-Orly Seine Bièvre, avant d’intégrer le conservatoire à rayonnement régional de Paris.
En 2018, avec un groupe de comédien.ne.s, elle co-fonde La Mascarade, festival de jeune création théâtrale.
En 2018, toujours, elle crée la compagnie Kruk.
Ni couronne ni plaque, première création de la compagnie, obtient la mention spéciale du Prix Théâtre 13 Jeunes metteurs en scène 2019.
En octobre 2021, elle crée Florès, seconde création de la compagnie, accompagnée à la dramaturgie par Charlotte Lagrange, avant de rejoindre l’équipe du Théâtre de la Manufacture/Centre Dramatique National de Nancy, en tant qu’artiste associée, d’octobre 2021 à juillet 2022. Cette même année, elle joue dans Faire tomber les chiens du ciel, écrit et mis en scène par Maud Galet-Lalande (Cie Les Heures Paniques), et Fracas, mis en scène par Thomas Pondevie (Cie Babel).
Fin 2023, elle jouera dans Le Pain de la bouche (création collège du CDN de Nancy) et en 2025, dans Le Partage du butin, écrits par Aurianne Abécassis et mis en scène par Morgane Deman (Cie Logos).
Elle travaille actuellement sur son troisième spectacle, Les Gosses, accompagnée à la dramaturgie par Constance de Saint Rémy, dont une maquette a été présentée au CDN de Nancy en juin 2022, et dont la création est prévue en 2024, au Théâtre Maison d’Elsa à Jarny.
En décembre 2022, elle avait présenté une maquette de Retournement, texte d’Agnès Marietta, dans le cadre des Jeudis Midi au Théâtre de l’Opprimé.

Comédiens

Léonie Kerckaert

Alma Livert

Romain Scheiner

Janice Szczypawka

Partenaires

Jeudis midi

Conférence de presse – Jeudis Midi 2023-2024

11h

Une fois par mois, faites un pas de côté et venez prendre une pause culturelle pendant nos jeudis midi. Profitez d’une heure d’évasion pour découvrir une première ébauche des pièces contemporaines remarquées par les comités de lecture des E.A.T et mises en maquette par des metteurs et metteuses en scène.

 

Programme des Jeudis Midi 2023-2024 : 

Jeudi 21 Septembre à 12h
Gaby est pas là de Pascale St-Onge
Mise en maquette de Janice Szczypawka

Jeudi 19 Octobre à 12h
Lève-toi Awras d’Anne-Christine Tinel
Mise en maquette d’Imane DjellalilStudio JLMB

Jeudi 16 Novembre à 12h
65 rue d’Aubagne de Mathilde Aurier
Mise en maquette par l’ESAD

Jeudi 14 Décembre à 12h
Tuer deux oiseaux d’un seul coup de pierre d’Amandine Sroussi
Mise en maquette de Floriane Royon Studio JLMB

Jeudi 25 Janvier à 12h
Balek’ de Blandine Bonelli
Mise en maquette par le Studio | ESCA

Jeudi 8 Février à 12h
Notre mère est en feu de Fanny Garin
Mise en maquette par l’ESAD

Jeudi 14 Mars à 12h
Un si bruyant silence de Jean-Marc Streicher
Mise en maquette par le Studio | ESCA

Jeudi 25 Avril à 12h
Random Access Memories d’Emmanuelle Destremau
Mise en maquette de Mégane Arnaud – ENSATT, avec sa compagnie Rouge Ciel

Jeudi 16 Mai à 12h
Texte surprise – Jeudi Midi dédié aux auteurs émergents

 

Inscription

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Les Écrivaines et Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T) et le Théâtre de l’Opprimé vous convient à leur conférence de presse le Jeudi 14 Septembre à 11h pour découvrir la présentation des mises en maquette de la saison 2023-2024 !

La conférence de presse se clotûrera avec un buffet.

Intervenants

Pascale St-Onge

Autrice

Autrice pour la parole vivante basée à Montréal, Pascale St-Onge est une artiste dont la démarche s’inscrit dans un désir perpétuel de connecter avec le public et sa communauté. En 2016, elle est diplômée de l’École Nationale de Théâtre du Canada et décide de s’engager là où on ne l’attend pas. Elle s’intéresse notamment à la création collective, les formes plurielles et innommables, la performance, l’art inclusif  et l’opéra. Son écriture poétique, musicale et imagée se démarque, particulièrement au sein de ses collaborations avec Frédéric Sasseville-Painchaud (KINK, 2018, Espace Libre), Laurence Jobidon (L’hiver attend beaucoup de moi, 2020, Opéra de Montréal) et le Théâtre de la LNI (en création). Voix féministe engagée, elle interprète également certains de ses textes et s’implique activement au sein du Centre des Auteurs Dramatiques (CEAD) et des Femmes pour l’Équité en Théâtre. Elle est également l’autrice de l’adaptation Les Malheurs de Sophie, spectacle jeunesse qui tournera tout l’été 2023 dans les parcs de Montréal avec le Théâtre La Roulotte.

Anne-Christine Tinel

Autrice

Anne-Christine Tinel a passé son enfance en Algérie. Hantée par la Méditerranée, elle a vécu dans le Lubéron puis à Tunis. L’oppression est devenue une thématique récurrente après l’expérience de la dictature de Ben Ali. Aujourd’hui, elle a trouvé en Bretagne un paysage dans lequel elle se sent bien.
Elle a deux écritures. L’une se déploie dans le roman (Éditions ELYZAD, Malena, c’est ton nom), l’autre dans les arts de la scène. Dans le formulaire et Fartlek (Éditions Koïnè) ont reçu l’aide à la création d’Artcena ; Passage du convoi cette nuit le prix ACT, Un mouchoir dans les ronces une mention spéciale du LegalAliensTheatre…
Elle collabore avec des musiciens, s’aventure du côté de l’espace public (Demain dès l’aube je partirai, soutien SACD-Beaumarchais sous le titre Sources).
Ses pièces explorent les espaces ambigus : tabous, contradictions, interstices où se glissent le doute, le désir, l’émancipation. Pour chaque texte s’invente une forme, une langue, au plus près du propos.

Site : www.anne-christine-tinel.com

Mathilde Aurier

Autrice

Née en 1996 à Montréal, ayant grandi à Marseille, Mathilde Aurier est diplômée du Cours Florent et obtient un Master d’Études Théâtrales à la Sorbonne Paris 3. Pour sa première année de Master, elle part étudier à l’UQAM (Montréal), puis rédige son mémoire en France, sous la direction d’Arnaud Rykner. Dans le cadre de ses recherches universitaires, elle travaille sur le corps de la femme comme champ de bataille dans l’œuvre d’Howard Barker. Sa rencontre avec ce dramaturge est déterminante pour la suite de son écriture.
En 2018, Mathilde Aurier fonde la compagnie du Cri. L’année suivante, sa première pièce, Galatée ou la rencontre surraliste entre Dalet Gala, dont elle assure l’écriture et la mise en scène, éligible aux Molières 2020, est jouée au Théâtre de la Contrescarpe. La même année, elle est assistante du Comité de lecture du Théâtre du Rond Point.
En 2020, elle écrit Fragment(s), pièce évoquant la période charnière entre l’adolescence et l’âge adulte. Le spectacle est programmé au Lavoir Moderne Parisien en Octobre 2022, au Théâtre de la Reine Blanche en Novembre 2023, avec une lecture au Conservatoire du Grand Avignon en Juillet 2022.
En 2022, Mathilde Aurier reçoit la bourse d’écriture Beaumarchais-SACD, l’Aide nationale à la création ARTCENA, et le prix du public E.A.T, pour son projet 65 rue d’Aubagne, qui retrace les effondrements meurtriers d’immeubles à Marseille. 

Amandine Sroussi

Autrice

Comme comédienne, Amandine Sroussi commence sa formation au Lycée Molière à Paris puis en Hypokhâgne Théâtre, elle reçoit notamment les enseignements de Marc Paquien et de Philippe Duclos. Elle entre au conservatoire du 8e arrondissement de Paris, crée sa compagnie et monte Electre de Sophocle. En 2016, elle assiste à la mise en scène Pierre Notte pour Noce de Jean-Luc Lagarce en 2017. Elle rejoindra pour l’occasion la distribution du spectacle avant la programmation. Elle anime avec la Compagnie La Porte au Trèfle un stage avec un groupe de migrants à Calais en 2017 et joue Rhapsodhy, mise en scène et écriture collective autour de cette expérience. La même année, elle monte avec son acolyte Elsa Tournoux un festival de théâtre contemporain à Loches en Touraine. Elle joue dans Les Couteaux dans le dos, de et mis en scène par Pierre Notte au Théâtre des Déchargeurs et à Avignon. Elle travaille également avec la compagnie Les Filles de Simone sur des projets d’actions culturelles et des capsules itinérantes. Elle collabore à la mise en scène de Grégory Barco pour Louise et La Guerre des Rose. Elle est professeure de théâtre aux Cours Clément. Elle met en scène Le Suicidé de Nicolaï Erdman avec la compagnie des Dilettantes. En 2022, elle est collaboratrice artistique de Pierre Notte et Isabelle de Botton sur un texte de Taylor Mac qui sera crée à Avignon en 2023 au Théâtre du Balcon. Passionnée par l’écriture contemporaine, éditrice à L’Avant-Scène théâtre pendant trois ans, Amandine a fait une première résidence de création au Grand Parquet à Paris avec l’un de ses textes, Victoire.

Blandine Bonelli

Autrice

Blandine Bonelli étudie le droit privé à l’université d’Aix Marseille III, son désir d’étudiante étant d’accéder à la magistrature. Après un master 1 en sciences criminelles et carrières judiciaires, elle entre dans la fonction publique territoriale en 2004 dans un service de protection de l’enfance.
Elle se forme en parallèle en tant que comédienne et entre en 2013 aux cours Raymond Acquaviva. Elle y rencontre Lisa Otjacques, avec qui elle crée la compagnie Bonnie et Jacques en 2016.
Ces deux parcours, d’abord parallèles puis entremêlés, se nourrissent l’un l’autre et rejaillissent dans son écriture. Ses textes s’attachent à questionner ce qui fait friction entre des êtres inscrits dans un système déterminé, familial, institutionnel, sociétal. Comment chacun y trouve ou non sa place.
Elle a à cœur de porter certains de ses textes en tant que metteuse en scène (Pauline Cariou, Je Te Le Dis) ou comédienne (Défaillances, mise en scène Daniel Berlioux, création EMC Malakoff en novembre 2019 et L’AnoMalie, sélection E.A.T Occitanie et Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre, mise en scène André Obadia, création en septembre 2021 à la Forge, Ville de Honfleur).

Son texte Défaillances, inspiré de son expérience professionnelle en protection de l’enfance, est sélectionné par plusieurs comités de lecture (E.A.T, La Mousson d’été, le festival Primeurs). Il est joué dans le secteur medico-social comme outil pédagogique, support de formation, et programmé à Paris (au Lavoir Moderne Parisien en 2024).

Fanny Garin

Autrice

Fanny Garin est écrivaine et dramaturge, après avoir joué et mis en scène plusieurs années. Elle travaille sur des objets théâtraux prenant en compte l’expérience et le regard du spectateur et cherche des compositions scéniques à même d’appréhender et de narrer la complexité de nos réalités contemporaines. Sa pièce Fleuve Niger ou de sang est sélectionnée en 2017 par le GRATT ensemble pour son marathon scénique et réalisée en 2018 par Béatrice Bienville sous la forme d’une sieste acoustique (Agora de Nanterre). Son texte théâtral Des tueries et un film est sélectionné par le comité de lecture La Mine pour sa saison 2021-2022, choisi comme coup de cœur du comité Le Plongeoir en 2021, et publié par les Éditions du Sabot en juin 2023. En 2022, sa pièce Notre mère est en feu est lauréate de l’aide à la création d’ARTCENA et des E.A.T.  Parallèlement à son travail d’écriture théâtrale, elle écrit romans et poésie. Elle est publiée en 2019 par les Éditions Isabelle Sauvage (France) pour le recueil Des disparitions avec vent et lampe et en 2020 par l’Angle Mort Éditions (Belgique) pour le recueil Natures sans titre. Son roman La Porte de la chapelle est paru en août 2021 aux Éditions publie.net. 

Auteur

Emmanuelle Destremau

Autrice

Emmanuelle Destremau alias Ruppert Pupkin est réalisatrice, autrice, actrice, chanteuse et compositrice.
Elle a réalisé 8 documentaires à Gaza, New-York et Paris, et est autrice d’une quinzaine de pièces de théâtre éditées au Bruit des Autres, chez Quartett, Éditions Théâtrales, Lansmann. Finaliste du Grand Prix de littérature dramatique pour Les Violette, adaptée au cinéma par Benoit Cohen en 2009, elle est aussi scénariste. En 2020, elle publie chez Quartett le récit autobiographique Border Ghosts dans lequel elle revisite 3 années de travail dans les Territoires Palestiniens. Son dernier texte Random Access Memories reçoit la bourse des écrivains de la Région Ile de France en 2021.
Chanteuse sous le nom de Ruppert Pupkin, sa seconde peau, elle sort plusieurs albums et tourne à travers l’Europe. Lauréate du prix SwissLife à 4 mains pour son 2e album, elle compose pour des BO de films et de spectacles. Actrice et performeuse, artiste associée au Théâtre de Chambre, au Théâtre Am Stram Gram à Genève, elle a créé de nombreux spectacles à 4 mains avec Élodie Segui, avant de fonder le collectif Choke en 2019. Sa dernière création Montagnes, inventée avec la plasticienne Sarah Jérome a vu le jour à la Comédie de Colmar en février 2023. Elle crée aussi des balades sonores pour le festival Antigel à Genève. Elle collabore depuis plusieurs années avec Fabrice Melquiot, le collectif Eskandar sur des performances d’écriture et de musique et travaille à la dramaturgie avec Alice Laloy et de nombreuses compagnies. Elle écrit actuellement Icônes qui sera créé au CDN de Poitiers à l’automne 24 et le livret d’un opéra qui sera mis en scène par Alice Laloy à l’Opéra de Lyon en mars 2025. Elle produit actuellement son 3e album : La nuit remue, qui sortira en décembre 2023.

 

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