Jeudis midi

Jeudi Midi : « Poussière(s) » d’Eloïse Sekula

12h

Poussière(s) d’Eloïse Sekula le jeudi 11 décembre 2025 à 12h au Théâtre de l’Opprimé
Mise en maquette de l’École Athanor.

Résumé :
C’est l’histoire d’une traversée, d’un pont entre les mondes et nos origines ; celle qui parle sur scène est une passeuse. Celle qui raconte comment nous nous sommes transformés, nous humains, comment nos corps sont devenus ce qu’ils sont, d’où viennent nos cellules, quels sont les chemins empruntés depuis la création de l’Univers pour en arriver là.Elle puise sa propre trace dans celle des étoiles, elle est une enfant qui a la robe qui traîne dans la voie lactée et elle nous dit que nous avons des similitudes.

 

Réservation obligatoire

Partager cet évenement

Intervenants

Eloïse Sekula

Autrice

Eloïse Sekula est comédienne, autrice et metteuse en scène.

Elle intègre très jeune la compagnie Les trois temps en tant que comédienne de 2006 à 2013. Entre temps, elle participe aux ateliers de créations au Nouveau Théâtre du 8e à Lyon sous la direction de Guy Naigeon. Puis, elle intègre les conservatoires d’art dramatique de la ville de Paris où elle se met à écrire. Depuis elle est devenue autrice de théâtre et a écrit plusieurs pièces, dont Elektra (Histrionismes), dans laquelle elle joue et que met en scène Jean-Philippe Salerio au Nouveau Théâtre du 8e à Lyon.
En 2015, elle fonde la compagnie « Electra 5 », orientée vers la création de textes contemporains et la médiation culturelle auprès de publics en soins psychiques. Spécialisée dans la création in situ, elle joue également en salles de classes auprès des lycéens de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle travaille également avec l’association d’anthropologie Let-Know café dont elle est la « voix off », joue pour la Nieme compagnie et intervient dans le projet de la plateforme Locus Solus dans le nord Isère. Elle tourne dans la série Prisoner d’Ingrid Franchi. Elle a été suivie par le collectif d’auteurs À mots découverts, à Paris. À Lyon, elle travaille avec le projet « 30 somos » de Sylvie Mongin Algan, création militante et multilingue.
Son spectacle actuellement en tournée est Exils, un orotario profane, écrit et mise en scène par Alain Garlan.
En 2023, elle écrit Histoire d’une marche en plein ciel, un texte poético-théâtral dans lequel elle met en scène une actrice en solo sur le thème de la marche et de la mémoire. Cette pièce
sera prochainement publié aux éditions de La Rumeur libre.
Le texte Poussière(s) a été primé en « texte remarqué » par les E.A.T.

Alice Allouc

Metteuse en maquette

Alice se forme au jeu à l’Athanor Berlioux auprès de Coco Felgeirolles et
Heidi-Eva Clavier, après un parcours en sciences sociales à Sciences Po
Paris. En 2021, elle fonde la Cie Premier Quartier avec laquelle elle
présente Occupations d’après le roman Lune Noire de John Steinbeck
(oct. 22, Paris Anim’ Espace Beaujon). En 2025, elle écrit et met en scène
Le tour de l’arbre avec le soutien du Théâtre à Durée Indéterminée et du
Super Théâtre Collectif (création oct. 25, Local des Autrices).
En 2026, elle sera sur scène dans CUT d’Emanuelle Marie (m.e.s Brigitte
Lo Cicero) et poursuit un travail d’écriture accompagné par l’autrice et
comédienne Flore Grimaud.

Comédiens

Cyndi Lara PORTELLA

Éva COURTÈS

Morgane MERRET

Élise THOMAS

Partenaires

Jeudis midi

Jeudi Midi : « Frankee » de Maxime Champagne

12h

Frankee de Maxime Champagne le jeudi 20 novembre 2025 à 12h au Théâtre de l’Opprimé
Mise en maquette de Philémon Coutanson-Géhin du Conservatoire du XIVe arrondissement de Paris Darius Milhaud.

Résumé :
Frankee, c’est une version casse-cou du mythe de Frankenstein : une histoire d’enfance monstrueuse, une histoire cousue avec quelques bouts de chair morte, de gros fils robustes et beaucoup de sueurs froides. Frankee nous invite à descendre sous le lit, dans le noir tenace, à la rencontre d’un enfant-monstre. Cet enfant se liera d’amitié avec un vieux clown pathétique afin de se libérer de sa propre mère, une savante-folle terrifiante. Frankee est un joli cauchemar offert en cadeau ; car ne dit-on pas que les cauchemars ne sont que des rêves trop réalistes…

Note d’intention :
Frankee de Maxime Champagne est une pièce qui m’a particulièrement touché pour plusieurs raisons et c’est pourquoi je suis très heureux de mettre en maquette cette pièce.
D’abord, à la première lecture de ce texte j’ai eu peur, et j’aimerai faire ressentir cette peur aux spectateurs. J’essaie dans la mise en scène du projet de solliciter assez l’imagination du public pour qu’il s’accroche de stupéfaction à son siège comme j’étais accroché de stupéfaction au texte en le lisant dans le RER. L’horreur est très peu utilisé aujourd’hui au théâtre, et encore plus pour le jeune public. En ce sens, ce texte est vraiment original et toute l’équipe est ravie de pouvoir s’atteler à ce défi. Cette pièce propose un univers paranormal, épouvantable, ce qui donne des challenges de mise en scène et de scénographie. Notre but est de vous embarquer avec nous pour vous faire découvrir ce qui se passe dans cette chambre d’hôtel et sous ses étranges lits.
Ensuite, ce texte aborde le sujet de l’acceptation de soi, de son histoire et de son corps. Ce sujet est extrêmement présent chez les adolescents notamment avec le corps qui change et les pressions sociales de la cour de récréation. Mais même pour les adultes, l’acceptation de soi est également un grand enjeu que la pièce traite superbement. J’ai été touché par la façon d’aborder ce thème dans cette pièce et c’est pour cette raison que nous avons cherché dans le jeu des comédiens à le mettre en exergue. Les comédiens ont aussi beaucoup travaillé sur la relation entre les deux personnages principaux qui est vraiment émouvante. Ces deux personnages à l’écart de la société vont marquer pour toujours la vie de l’autre en l’espace de quelques jours et va naître entre eux une belle relation de confiance. Notre but est aussi de montrer qu’un enfant et un adulte peuvent très bien se faire grandir mutuellement, peu importe la différence d’âge.
Nos intentions principales sont donc de vous faire peur, de vous emmener dans ce paysage paranormal et de vous montrer comment une belle relation de confiance peut nous faire réussir à nous accepter.

Réservation obligatoire

Partager cet évenement

Intervenants

Maxime Champagne

Auteur

Philémon Coutanson-Géhin

Metteur en maquette

Je m’appelle Philémon Coutanson-Géhin, je suis né le 19 décembre 2005 et je suis actuellement élève en art dramatique au conservatoire du XIVe arrondissement à Paris.

J’ai découvert le théâtre à 8 ans au conservatoire de Sucy-en-Brie avant de partir au CMA 14 à 18 ans. En parallèle du conservatoire, j’ai intégré différentes associations avec lesquels monté différents projets diversifiés, comme un cabaret poétique, une opérette, des courts métrages, des galas de danse, des concerts..

De plus lors de la saison 2024-2025 j’ai créé mon association pour monter mes propres projets. J’ai par exemple écrit et mis en scène une pièce autour du mythe d’Orphée qui fut un succès et qui est reprogrammé pour cette saison. J’ai également monté en juin 2025 un seul en scène autour des fables de Lafontaine que j’ai joué à plusieurs reprises dans des écoles.

J’ai donc découvert l’écriture et la mise en scène au fil de mes expériences, ce qui a fait évoluer ma passion pour le théâtre en dehors du plateau. Je suis particulièrement sensible au concept de l’œuvre d’art total notamment théorisé par Wagner. Etant moi-même musicien et danseur, la fusion de ces trois arts sur scène me semble extrêmement intéressante. Selon moi, ce concept est aussi très proche du symbolisme et des idées d’Adolphe Appia, car la musique et la danse permettent de favoriser l’imagination du spectateur en rajoutant des symboles à la mise en scène. Je trouve que ce texte de maxime Champagne se prête particulièrement à créer une maquette de ce style.

Comédiens

Loïc Berthier

Tiago Dias

Lucile Schmitt

Margot Souriau

Partenaires

Jeudis midi

Jeudi Midi : « Les petites sœurs n’ont pas le droit de souffrir » de Héloïse Marty

12h

Les petites sœurs n’ont pas le droit de souffrir de Héloïse Marty le jeudi 16 octobre 2025 à 12h au Théâtre de l’Opprimé
Mise en maquette de Charlotte Dautrey du Studio JLMB.

Résumé :
Dans les années 1970, trois sœurs vivent isolées dans une forêt au pied d’un plateau calcaire. En haut, un élevage intensif domine ; en bas, une rivière rouge devient le théâtre de morts étranges : un chien, un faon, un loup, puis un ouvrier succombent mystérieusement. Face au déni qui les entoure, les sœurs s’engagent malgré elles dans une lutte pour la vérité. Aux côtés d’une vétérinaire et de la fille du maire, elles tissent des liens inattendus dans une quête d’empathie et de compréhension. Cette fable écologique interroge les hiérarchies de l’existence et explore nos relations humaines face à l’incommensurable.

Note d’intention :

La mise en maquette de Les petites sœurs n’ont pas le droit de souffrir, texte d’Héloïse Marty, est l’occasion pour moi d’expérimenter pour la première fois la mise en scène, en complément de mon parcours de comédienne au sein du Studio JLMB. C’est une découverte, une tentative sincère de donner corps à un texte qui m’a immédiatement bouleversée par sa poésie.
Ce projet, mené avec les comédiennes présentes au plateau, est un geste collectif. Le texte s’offre à nous comme une plongée dans un imaginaire riche, qui laisse une grande place à l’interprétation, à l’émotion, à l’intime. C’est aussi un écho à notre propre travail de création et à nos amitiés.
Les petites sœurs n’ont pas le droit de souffrir est une fable qui raconte la vie de femmes mises à l’écart, blessées, mais debout. Un imaginaire riche est déployé, peuplé de figures singulières, parfois fantastiques. Il y a là une forme de chasse aux sorcières contemporaine : une société qui rejette, mutile ou détruit les femmes qui vivent, pensent, ou aiment autrement. Une violence sourde, imposée par les structures patriarcales et capitalistes, qui s’exerce sur les corps féminins avec une cruauté banalisée.
Au cœur de ce texte, il y a la relation entre ces femmes. Ce lien, complexe, parfois conflictuel, mais toujours viscéral, nous a profondément émus. Il ne s’agit pas de psychologie ni de rivalité : c’est une sororité brute, sans fard, traversée par l’amour, la colère, la tendresse, le sacrifice. Ce sont des femmes qui ne savent pas faire autrement que de s’aimer fort, de se confronter, de se soutenir – même maladroitement. Nous avons voulu que ce rapport s’incarne dans les corps, dans les gestes, dans les silences autant que dans les mots.
Notre travail s’inscrit dans cette tension, qui se tisse au milieu de la vie quotidienne, pour faire entendre l’invisible. L’ambition est de ne pas tomber dans la démonstration. La mise en scène reste volontairement épurée, intemporelle, presque post-apocalyptique, pour faire de cette clède – maison humide et fragile – un refuge universel. C’est un lieu de survie, mais aussi d’amour, de cris, de tendresse. Un espace où la sororité ne se joue pas dans la douceur, mais dans l’affrontement nécessaire, dans le lien viscéral. La lumière est notre alliée pour faire vivre en opposition la chaleur de ce lieu de réconfort et la froideur du monde extérieur et de tous ces dangers.
Le rythme du récit s’est imposé à nous comme un flot continu. C’est un mouvement ininterrompu, tendu vers une fin dont on pressent la violence sans jamais vraiment pouvoir
l’arrêter. Nous avons choisi de travailler cette urgence par un plateau relativement nu, où l’espace évolue au fil des scènes, à travers la lumière, les déplacements, la musique. Le rythme devient alors celui d’une fuite en avant : un rythme organique, sans pauses, presque respiratoire. Si le militantisme est d’abord suggéré, métaphorique, nous avons souhaité penser la fin comme un tournant : un acte de désobéissance civile, une mise en action devenue inévitable.

Cette version éphémère de notre travail est avant tout un souhait de mettre en avant la langue singulière de ce texte. Nous avons à cœur de transporter les spectateurs.ices dans sa poésie pour servir son propos feministe et écologique sans jamais être didactique ou moralisateur.

Réservation obligatoire

Partager cet évenement

Intervenants

Héloïse Marty

Autrice

Charlotte Dautrey

Metteuse en maquette

Née le 25 novembre 1994 à Rouen, Charlotte est une artiste passionnée, dont le parcours singulier conjugue rigueur scientifique et sensibilité artistique. Ingénieure de formation, elle décide en 2022 d’opérer un virage décisif pour se consacrer pleinement à sa vocation
première : le théâtre.
Elle aspire à créer un théâtre du sensible, où poésie et humour deviennent les vecteurs de messages sociétaux forts et engagés. Passionnée également par la musique et initiée à l’architecture, Charlotte accorde une importance particulière à l’esthétique et à la dimension plastique de l’objet théâtral, qu’elle considère comme une œuvre à part entière.
Après une année à l’Atelier Blanche Salant, elle poursuit sa formation au Studio JLMB, auprès de Patrick Simon, Sylvain Levitte, Anne-Laure Tondu et Sabrina Baldassarra, dont les visions multiples nourrissent sa démarche et affirment sa voix singulière.
Aujourd’hui, Charlotte défend un théâtre engagé, sensible et résolument tourné vers l’humain.

Comédiens

Inès de la Cot'

Charlotte Dautrey

Margaux Eynius

Maé Guillemard

Louise Ludet

Partenaires

Jeudis midi

Ouverture de saison des Jeudis Midi 25-26 – ANNULÉE

12h

Les Écrivaines et Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T) et le Théâtre de l’Opprimé vous convient à une conférence de presse le jeudi 18 septembre 2025 à 12h

pour découvrir les textes et les artistes des Jeudis Midi de la saison 2025-2026 !

Cette conférence de presse sera suivie d’un apéritif.

Une fois par mois, faites un pas de côté et venez prendre une pause culturelle pendant nos Jeudis midi ! Profitez d’une heure d’évasion pour découvrir une première ébauche des pièces contemporaines remarquées par les comités de lecture des E.A.T et mises en maquette par des metteuses et metteurs en scène, en présence des autrices et auteurs.

Programme des Jeudis Midi 25-26

Réservation

Partager cet évenement

Rejoignez-nous sur nos réseaux sociaux

Restez informés sur l’actualité des E.A.T
en vous inscrivant à notre newsletter